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Bio

« Au commencement, il y a l’énergie »
— Cheikh Anta Diop

Crédit photo : Jean-Pierre Guénec

 

Aïda Lorrain

Bio

Artiste, chercheuse, performer et auteure d’origine canadienne et iranienne, née à Montréal au Canada, Aïda Lorrain est diplômée de l’École supérieure des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire (2019) et de l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2015). Son travail a été présenté dans des lieux de diffusion de l’art contemporain, des lieux publics et dans le cadre de conférences scientifiques en France, en Allemagne, au Canada, au Sénégal et en Géorgie. Ses œuvres font partie de collections privées, dont la collection de la Fondation pour les arts Rad Hourani (Canada).

Parallèlement à sa pratique artistique, Aïda Lorrain est photographe, rédactrice, chargée de projet culturel et curatrice indépendante. Elle travaille sur les aspects de documentation, d’archive, de communication, de production et de diffusion de l’art contemporain et de l’art public. Elle a collaboré avec plusieurs artistes contemporains, institutions et associations culturelles depuis 2012 tels que The Clocktower Gallery (NYC), galerie Espace Projet (Montréal), Michel de Broin (Montréal), Association Entre-deux (Nantes), Frac des Pays de la Loire (Carquefou et Nantes). Elle intègre en 2015 le Conseil d’administration de l’Association artistique Triangle Canada, membre du réseau de résidences pour artistes internationales Triangle Network. En 2020 - 2021, elle enseigne le cours de Théorie de l’art contemporain et actualités artistiques à la Prépa Les Estuaires de l’ESBANSN site Saint-Nazaire, et effectue le remplacement des cours publics d’arts plastiques pour les enfants, ados et adultes. De plus, elle est membre de l’association de cinéma expérimental nantaise Jump and Stay depuis 2021.


Démarche artistique

Mon travail artistique est processuel et transite par différents médiums et temporalités. J’ai pratiqué des formes furtives ou collectives de la performance, explorant de nouveaux modes relationnels basés sur l’attention à l’autre et à l’environnement, la transgression de la peur et la sensorialité, dans l’espace privé ou public (2014 – 2020). J’ai aussi travaillé sur un corpus d’œuvres dont le sujet est l’énergie solaire et le post-colonialisme, dans le cadre duquel j’ai réalisé le court-métrage documentaire Le rêve solaire (2019). Plus récemment, j’évolue vers un travail d’écriture performative qui passe par l’image, la partition écrite ou illustrée et la narration, inscrivant l’action dans le contexte d’installations in-situ composées de projections d’images, de sculptures à activer, de vidéos et d’espaces conviviaux pour le public. Je travaille souvent en collaboration avec des performers.euses invité.e.s, des compositeur.e.s et musicien.ne.s, couturier.e.s, collaborateur.rice.s vidéo, manœuvres techniques, et d’autres artistes, auxquels je peux fournir des dessins techniques, des partitions ou des plans pour la réalisation de l’œuvre au départ de la collaboration. Mes œuvres de performance exigent un travail de documentation important pour qu’elles puissent être transmises post-action, ce qui donne lieu à la création de vidéos, de photographies, d’artefact et objets plastiques divers, d’écrits et de partitions performatives… matières que j’aborde de façon artistique plutôt que strictement documentaire.

En m’appuyant sur des documents historiques, ainsi que sur des pratiques contemporaines propres à l’image, aux arts performatifs et au récit, je privilégie une approche critique et inclusive engagée sur des enjeux tels que les histoires de l’art croisées, l’anthropologie du théâtre, l’histoire de la photographie, la représentation du corps en situation de performance, le genre, la mémoire, le territoire, la transmission, l’écologie, le féminisme, la migration, la diaspora et la globalisation. Mon travail est informé sur le travail de chercheurs et d’auteurs dans différents domaines. Il m’arrive de collaborer avec ceux-ci, ainsi qu’avec des organismes de conservation d’archives ou des centres scientifiques, tels que le Centre d’archives de la photographie ancienne de Téhéran ou le Centre d’études et de recherches en énergies renouvelables de Dakar.

Depuis plusieurs années, j’explore l’association de techniques de photographie et de tirage anciennes et contemporaines, en passant par le numérique et l’argentique, en composant parfois mes propres solutions chimiques. Je m’intéresse à l’histoire de la photographie à travers le monde (en particulier au Moyen-Orient et en Amérique du Nord).

J’ai acquis au fil des projets et des formations professionnelles d’autres compétences techniques telles que la fabrication de papier artisanal à partir de matières végétales ou recyclées, la teinture textile, la sculpture en bois et en métal, le soufflage de verre, la lithographie, le montage vidéo, le dessin vectoriel, la captation sonore, le chant et la danse/le théâtre.

 

 

 

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